Ses mandats
Député de l'Hérault de 1973 à 1978 ; puis de 1981 à 1993 ; et enfin de 1997 à 2002. Conseiller régional du Languedoc-Roussillon : 1973 à ce jour
Vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon de 1973 à 1986
Président du Conseil régional depuis 2004
Maire de Montpellier 5 mandats de 1977 à 2004
Président du District de Montpellier de 1977 à 2004
Président de la Communauté d'agglomération Montpellier Agglomération depuis 2004
Ses réussites locales ne soulèvent que peu de critiques. Le Languedoc-Roussillon est une des régions les mieux gérées. http://www.public-evaluation.com/palmaresRD.htm
Ses relations avec le PS
Après avoir qualifié des harkis de « sous-hommes » il est suspendu des instances nationales du parti le 28 février 2006.
Il est exclu du PS le 27 janvier 2007 pour ses propos sur le trop grand nombre de Noirs au sein de l'équipe de France de football, « non compatibles avec les valeurs d'égalité et de respect des droits humains » du PS.
Le 1er octobre 2009, vote militant: Codorniou 6400 ; votants 9700 ; inscrits 15 000. Le 3 décembre sa liste obtient 6500 voix.
Le 8/12/2009 le PS « prend acte » du vote des adhérents de Languedoc-Roussillon et décide de ne proposer ni investiture officielle ni liste alternative à celle de Georges Frêche (DVG). Malgré Arnaud Montebourg, jugeant qu'il en va de "l'honneur commun des socialistes".
Suite aux déclarations sur la « tronche pas catholique » de Laurent Fabius, le PS demande début février 2010, à Hélène Mandroux de mener une liste alternative. Décision prise par 40 voix pour, 5 contre, et 5 abstentions. 6 Français sur 10 approuvent.
Les dérapages
- Les harkis : Les juges de la Cour d’Appel de Montpellier condamnent très sévèrement le caractère injurieux des propos sans reconnaitre aucune circonstance atténuante. Ils ont notamment considéré « que les expressions « vous n’avez rien. Vous êtes des sous-hommes » [...] nie même l’appartenance à la nature humaine et renvoie aux expressions utilisées par les doctrines raciales nazies ». Mais ils doivent prononcer la relaxe de leur auteur, confirmée par la cour de cassation, sur un problème de forme juridique. Pour faire très simple : ces injures tombent bien sous le coup de l’interdiction d’une loi de 2005, mais cette loi ne prévoyant pas de sanction spécifique, elle empêche la constitution d’un délit et donc sa poursuite.
- « La tronche pas catholique de Fabius » Propos prononcés à la sortie d’un conseil régional le 22 décembre 2009, repris par Direct Montpellier plus (23/12) et L’Express le 27 janvier 2010. Il s’agit bien d’« une expression populaire ». « J’ignorais complètement qu’il était juif ». Il l’a côtoyé 25 ans.
Richard Prasquier, président du CRIF dit : « Je sais que Frêche n’est pas un antisémite, mais je crains que cette phrase ne réveille des stéréotypes antisémites. Frêche, c’est Frêche ! Mais la responsabilité d’un homme politique est de penser aux conséquences de ses paroles. Pour la Licra « il s'agit d'une stratégie délibérée afin de glaner les votes des électeurs du Front national ».
Sur le net.
- phrase anti-juive et non antisémite puisqu'elle s'attaque à une religion (juive) et non à un peuple (juif).
- Combien sont-ils, dans la région, sur les 10 000 adhérents qui ont voté pour lui – sur plus de 2,5 millions d’habitants –à avoir adhéré au PS pour obtenir un logement, un emploi, une promotion, une subvention ? « Je vous ai donné votre boulot de pompier, gardez-le et fermez votre gueule. Gardez-le et fermez votre gueule ! Hein ? Je vous ai trouvé un emploi et je suis bien remercié. » « Ils appellent clientélisme ce qui est l’amour des gens »
- La vraie raison du coup de force soudain de Martine Aubry: il s'agit de remettre au pas les fédérations du PS qui ont voté comme un seul homme pour Ségolène Royal en 2007! Alors ses leçons de morale, surtout après Reims !...
- Aubry a un vrai sens politique. Quitte à perdre une région au nom des principes. Oui les valeurs sont à gauche.
- Tout laisse à penser qu’il sera réélu, malgré (ou à cause de)la tempête déclenchée par ses propos. Une des raisons, le rejet croissant en province du parisianisme et de la bien-pensance médiatisée. Si Frêche l'avait prévu, il est vraiment très fort!
- Plus que ses dérapages, ce qui est insupportable chez ce professeur d’histoire en université, c'est son populisme, en rien éducatif. A ce niveau intellectuel, on est en droit d'attendre des pensées plus élevées quitte au départ à ne pas caresser ses électeurs dans le sens du poil. « La politique c’est une affaire de tripes, c’est pas une affaire de tête, c’est pour ça que moi quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse."
- Vous l'avez-vu au Grand Journal de Canal+ ? Masque de Néron de Septimanie, vulgaire et méprisant, personnage détestable, incapable de dialogue, suffisant et cassant... Bref, l'autocrate dans toute son horreur. Mais l'homme est habile, et sait flatter le ressentiment anti parisien de la province : il sera réélu. Misère de la démocratie... mais on ne va pas dissoudre le peuple, comme disait Brecht.
- Aubry, l’élue de la fraude. Pauvre Gauche.
- Façon Tartarin, il s'auto-congratule en permanence ("je suis un grand intellectuel. J’ai plus de diplômes que tout le bureau national réuni »)
- Le courant de Royal, que Frêche avait soutenu au congrès, est partagé : Jean-Louis Bianco, Aurélie Filippetti et Manuel Valls approuvent, eux, la décision. Précision d’Aubry : «Il n’y aura pas deux listes avec des socialistes.» Une menace à peine voilée d’exclusion à l’adresse des élus et responsables PS de la région, qui signaient malgré cela une lettre de soutien à Frêche. Même si aucun dirigeant du parti, de peur de compromettre un éventuel ralliement à Mandroux, ne se risquait à brandir une telle intimidation. A commencer par la première secrétaire: «Je n’ai pas l’habitude de diriger le PS avec des chantages et des menaces.»
- Ce cumulard a passé l’âge. Il est temps qu’il laisse la place.
- http://www.montpellier-journal/...
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