Merci à Dominique pour l'accueil chaleureux qu'il nous a réservé dans son très sympathique café restaurant " Les Misérables " 14 rue des Arblades. Nous étions là samedi à parler de l’insécurité et de la violence. Des visages connus, et d'autres, étrangers au cénacle habituel, comme Odile venue nous dire, entre autres choses, qu'elle rejoignait le PS pour Ségolène, une femme. Signes que ces cafés Ségo sont la bonne formule pour aujourd’hui et sans doute encore pour demain. Notre ami Patrick de Clamart était venu filmer cet évènement de la vie malakofiotte. Merci à lui aussi.
Décalage entre réalité et perception de l’insécurité. Malakoff n’est pas un champ de bataille pour les violents, même si le chapeau de Jean a volé sous la main d'un malotru au métro Plateau de Vanves un soir de tractage. Rôle d’amplification des médias majoritairement tenus par la droite. Paris brule-t-il alors que seules quelques communes sont touchées et que les voitures ne brulent pas seulement à raison des violences. Terrain de prédilection de Le Pen, qui cherche toujours à faire peur. Enjeu des présidentielles de 2002.
Caractère multiforme de cette violence: Insécurité au travail, violences domestiques ou scolaires, drogue, délinquance des jeunes, précarité sociale, incivilités en tous genres. J'ai peur pour mes ados. L'insécurité est un état d'esprit, c'est aussi la perte d'un emploi, ou la hausse d'un loyer qui vous pousse dehors ou même simplement plus loin de votre travail, la brisure d'un foyer. Violence qui mue en devenant financière.
Violence inhérente à l'homme, qui peuple notre imaginaire quotidien. Les médias, qu'il faudrait mieux contrôler, nourrissent et amplifient cette perception de manière disproportionnée. Peu de journaux télévisés ne s'ouvrent pas sur une forme ou une autre de violence. Comme s'il y avait un besoin en chacun de nous.
Besoin de se protéger contre cette violence. La société doit fixer des limites. SR doit aussi nous rassurer, donner de l'espoir à chacun afin de diminuer la sensation d'insécurité. La répression prônée par Sarkozy restera impuissante à régler ce problème tant que ses causes sociales ne seront pas prises en compte. Accompagner les jeunes plutôt que les stigmatiser. Vivre ensemble. Prévention à long terme. Renforcer le rôle des associations. Sarkozy flatte les plus bas désirs de vengeance et refuse de s'excuser pour ses erreurs passées.
Importance du rôle de la loi dont nous avons beaucoup parlé, de la police et de la justice, qui doivent être fermes et de bon sens à la fois. Seule réussite de la répression: la route. Loi qui ne fait pas tout: il faut traiter le problème à la base. Justice qui est trop lente et devrait se voir attribuer des moyens supplémentaires et se coordonner davantage avec la police. La politique, c'est prévoir. Mieux vaut prévenir que guérir.
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