« Les voeux de la fédération | Accueil | INAUGURATION DU SIEGE DE CAMPAGNE »

24 janvier 2007

Commentaires

jsuiagoch

Janvier est un mois difficile.
Les précurseurs ont toujours un peu de mal à être entendus. Pour la droite, et pour ceux qui doutent dès qu'un sondage est un peu moins bon, les débats participatifs ne signifient pas grand chose. Trop nouveaux, pourquoi donner la parole aux gens? Ils sont là pour écouter les discours sur estrade et suivre les leaders ou ceux dont c'est le métier de faire de la politique.

Cela ne correspond pas à la réalité, à notre réalité. Je vois au contraire plusieurs intérêts au débat participatif:
- il permet d'impliquer plus largement les gens dans la définition de la politique et de les réconcilier avec elle; il la rapproche d'eux.
- il permet d'appéhender les problèmes des gens, la manière dont ils les expriment, les hiérarchisent, parfois les solutions qu'ils attendent
- il prend en compte l'avis de ces gens et il faut leur laisser le temps de comprendre ce droit et l'usage qu'ils peuvent en faire. Il faudrait donc poursuivre les débats jusqu'à l'élection, leur permettre de continuer à participer pendant la campagne et de mieux comprendre les synthèses qui seront proposées.
Pourquoi ce qui réussit à Paris et dans les communes bien menées ne réussirait-il pas à toute la France? Bien sur il ne s'agit pas d'une panacée, il faudra un jour aborder l'Europe, la France dans le monde, cesser d'être des gaulois entourés de romains.

Un peu de patience; On ne boit pas les moûts avant leur distillation.
Je continue donc à participer et j'attends, serein, les résultats de ces débats.

sainluc

j'ai assisté hier aux débats à Meudon sur la vie chère et à Vanves sur l'école. Vitalité du premier et technicité et hauteurs de vue du second. Une idée entendue et que je vous rapporte ici; La carte scolaire n'ayant pas été faite à l'origine pour assurer la mixité sociale, cette dernière pourrait être revitalisée par l'obligation pour chaque école, même privée si elle est subventionnée par l'état, de faire place à hauteur de 30% aux enfants issus de milieux défavorisés.
Ces débats sont une formidable occasion, sans égale depuis les fameux cahiers de doléances, de faire part de nos préoccupations premières à notre future présidente et de nous approprier en profondeur les éléments du Projet Socialiste et de "ce qu'elle a dit".

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.