Réunion animée hier soir. Débats d'idées de haut niveau. Je regrette qu'il n'y ait pas de compte-rendu pour que tous les militants puissent en profiter.
Je reviens juste sur quelques points discutés.
- Les cantonales: J'étais aussi candidat pour ces élections là mais la fédération a décidé au nom de la parité que les candidats devaient être des femmes éventuellement supplées par des hommes. C'est une bonne décision même si elle est un peu tardive et si elle n'a pas suscité autant de candidatures féminines que si elle avait été connue avant. La candidate et sa profession de foi d'hier me conviennent tout à fait et je les supporte pleinement. La clôture des listes étant repoussée à demain, je suggère toutefois que d'autres candidates se manifestent et je me propose même de les aider et éventuellement d'en être le suppléant. Je pense en effet que la multiplicité des candidatures enrichit le débat.
- Où en est la gauche? Où va la gauche? Ce débat va se poursuivre au PS tout au long de la campagne, comme chez les communistes ou parmi les antilibéraux et ne sera pas tranché que nous aurons déjà élu notre conseil municipal. Il faut donc bâtir un programme sur la base du bilan de la mandature qui s'achève et ouvrir grand les portes et les fenêtres à tous ceux qui voudront nous rejoindre sur notre programme. Nous ne pouvons pas laisser l'ouverture à Sarko. Nous sommes des réformateurs et non des conservateurs. Nous devons vivre à notre époque.
- Quelle critique du gouvernement? Comme l'a dit S. hier il ne faut oublier à aucun moment de revenir sur l'incongruité des cadeaux fiscaux faits pendant les vacances aux plus riches. Par contre il faudra être plus sélectif sur les régimes spéciaux. Nous ne pouvons critiquer tout azimut car la critique deviendra contre productive.
En réponse aux 2 derniers commentaires.
La réponse de DA est donnée par Ségolène dans la note du jour " portes et fenêtres largement ouvertes".
Quant au sondage de LH2 pour Libé il ne fait pas que reproduire l'état de l'opinion, il participe malheureusement à la confusion ambiante en introduisant des catégories qui ne sont pas véritablement segmentantes. Pour moi la catégorie des libéraux autoritaires n'existe tout simplement pas. Pas plus que celle des verts ajourd'hui; tous les partis ont signé la charte de N Hulot. On peut être pour l'ordre juste et dénoncer le délit de faciès. Pourquoi ne pas avoir opposé aussi les pro et les anti européens, les partisans de l'école publique et ceux de l'école privée, ou à Malakoff ceux qui apprécient les épouvantails qui peuplent nos plate-bandes fleuries et ceux qui les trouvent franchement moches?
Pourquoi simplement ne pas parler des conservateurs d'une part et des rénovateurs qui veulent se donner une chance de voir revenir la gauche au pouvoir d'autre part? Pourquoi faudrait-il se soumettre au diktat de l'extrême gauche en accusant ceux qui veulent parler aux 19% d'électeurs du Modem au premier tour des présidentielles à Malakoff de se droitiser?
Alors qu'il s'agit simplement d'ouvrir les portes et les fenêtres et de regarder ce qui se passe partout en Europe.
Rédigé par : sainluc | 13 septembre 2007 à 17:12
Faut-il faire alliance avec le modem ?
C'est déjà fait au sein du PS de Malakoff visiblement !
Rédigé par : tintin | 13 septembre 2007 à 08:45
Bonjour,
Que pensez vous des résultats du sondage réalisé par LH2 pour libération auprès d'un échantillon de 800 personnes se déclarant de gauche, extrait d'un échantillon de 1935 personnes, représentatif de la population française ? (publié aujourd'hui 12 septembre)
Notamment :
- "88 % des sympathisants estiment qu'il y actuellement trop de division à gauche"
- "81 % des sondés considèrent que les partis ne s'intéressent qu'au pouvoir et pas aux citoyens".
De loin, et en dehors du PS, à lire vos échanges et vos propos sur internet, ceux de Malakoff et les autres, on a vraiment l'impression que les luttes intestines vous empêchent tous de vous mettre en position d'apporter des réponses adaptées et réalistes.
Reconnaître qu'une action, une mesure, menée ou prise par un adversaire politique peut être positive paraît impossible. Tout comme reconnaître les erreurs commises.
Et pourtant, c’est ce qui permettrait à la gauche d’avancer et lui donnerait davantage de crédibilité.
Rédigé par : dubitatif | 12 septembre 2007 à 23:02