Je dis au gouvernement qu'il ne faut pas gâcher cette bonne réforme, c'est-à-dire qu'il faut l'accompagner des moyens nécessaires pour que les inégalités ne se creusent pas entre les universités. J'ai toujours dit que pour lutter contre l'échec universitaire (40 % des jeunes sans diplôme à la fin de la deuxième année d'université !) il fallait plus d'autonomie et plus de moyens aux universités pour accompagner plus efficacement les étudiants. En revanche, la réforme telle qu'elle est conduite, comme je l'ai précisé, pose de graves problèmes : - l'autonomie sans moyen va creuser les inégalités entre université et les jeunes en ont parfaitement conscience - le problème de l'échec universitaire n'est pas du tout réglé par la réforme - il y a un grave malaise social chez les jeunes étudiants, dont un sur trois souffre de précarité et même de pauvreté. Le pacte présidentiel que j'ai défendu prévoyait : 1/ une loi de programmation pour donner à l'université et à la recherche les moyens de l'excellence 2/ la création d'une allocation-autonomie pour les jeunes afin de leur permettre de faire leurs études dans de bonnes conditions. |
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