Ségolène était sur France Inter lundi matin. Elle continue bien à s'affirmer comme le leader de l'opposition:
"Il faut réformer les régimes spéciaux, une négociation tripartite, mais Sarkozy se trompe en allant à l'affrontement avec l'arrogance que lui donnent les sondages." La méthode est archaïque: comment ne pas renâcler à accepter les réformes nécessaires (et prévues par notre programme) alors que Sarko triple son salaire et fait cadeau de 15 milliards aux nantis. Ces télescopages sont choquants, limite provoc. "On attend tjrs le choc de confiance, mais c'est le choc de défiance qui se fait entendre.
"Il faut bien sûr l'autonomie des universités, le problème crucial étant de leur donner les moyens". Les étudiants se fourvoient en refusant cette réforme alors qu'il faut la prolonger et que l'objet de la grève doit être de la financer. Je suis gêné par ces étudiants minoritaires de Rennes qui refusent les résultats du vote à bulletin secret. SR relève que la vraie difficulté est dans les 40% des étudiants qui sortent sans emploi après 2 ans de fac.
"Sur l'Europe, il faut avancer, même s'il n'y a pas de referendum, pour qu'elle puisse être plus sociale un jour"
"Il faut déconnecter les Municipales de la réflexion globale sur le PS"
A la question de savoir si elle postulera au poste de Secrétaire Générale, elle réserve sa réponse. Des échos de presse récents semblent suggérer un accord (tacite?) avec Delanoë visant à ce que ni l'une ni l'autre ne postule en 2008 à ce poste. J'y verrais bien F Rebsamen, mais les militants en décideront. Elle émet l'idée, pour dépasser les clivages stériles du PS, d'une consultation plus large à l'italienne où non seulement les militants, mais tous les sympathisants se prononceraient.
Enfin, elle annonce son livre pour début décembre.
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