La 11ème circonscription a un député communiste.
La France en a 15. En 2002 elle en avait 21, en 1997, 35.
Question: A ce rythme, quand notre circonscription cessera-t-elle d'être communiste?
Faut-il laisser faire l'histoire, ou la préempter et comment?
A regarder le Monde et l'Europe le PCF disparaitra avec les communistes qui auront vécu la grande époque. Le nom disparaît, le groupe à l'Assemblée ne se maintiendra éventuellement qu'en s'édulcorant un peu plus. N'étant pas un expert j'arrête.
La carte du sud ouest de l'ile de France fait ressembler la 11ème à un point rouge au milieu de bleu. Singularité de notre circonscription. Que va faire le PCF au niveau national? Rejoindre ceux qui marquent "une préférence permanente pour une posture rhétorique au détriment d'une critique sociale effective" ou s'intégrer à une potentielle majorité de progrès? Nous sommes à l'écoute. Que va faire le PCF à Malakoff? Cadenasser la majorité actuelle et ses composantes actuelles ou refléter les changements nécessaires? Nous sommes toujours à l'écoute.
A Désirs d'avenir Malakoff nous sommes de fervents supporters de Ségolène Royal. De celle qui essaye de faire bouger les lignes, de se confronter aux agitations pour que rien ne bouge. Nous souhaitons toutefois qu'elle ne s'isole pas trop dans un courant qui sur la forme serait trop peu différent des autres courants existant au sein du PS. Maladresse des "jeunes lions qui n'auraient d'autre hâte que de devenir eux-mêmes des éléphants pour charger le jour venu sur l'Elysée". Oui à son refus du cumul des mandats. Oui aux débats participatifs, à la nécessité de revenir à chaque fois à la base et à la liberté de parole. Mais attention aux prises de position qui peuvent être prises pour des provocations, même si elle a soutenu contre ses idées la ligne du parti, contrairement à d'autres qui la critiquent. Difficultés de se détourner du Parti pour faire prévaloir nos idées en s'appuyant sur les militants qui ne sont pas encore aux manettes du pouvoir. J'eusse préféré qu'elle participât au Conseil National quitte à y être mise en difficulté. J'arrête le subjonctif. Oui à la proposition d'une ligne, d'un programme qui emporteront l'adhésion de la majorité des militants. Militants qui ne sont pas seulement ceux qui sortent de leur boite pour servir de "porte-tracts" au moment des élections mais qui continuent à la supporter, demain par exemple à Paris. Un calendrier a été établi qui va nous permettre de refonder le Parti, de choisir une nouvelle orientation et de nouveaux chefs. Oui à l'Europe même si elle ne repart que doucement. Non à l'éclatement d'un parti entre factions rivales. Non à tous sauf Ségo. Oui à un vrai choix d'orientation.
Nous sommes à Malakoff aux avant-postes de la réflexion. Soyons modernes, audacieux, novateurs. Nous avons la chance d'être des éclaireurs. Ceux qui n'auront en face d'eux que des candidats de droite n'auront pas la chance comme nous d'être au cœur de la refondation de la Gauche, même si tous les combats méritent d'être gagnés. Mais ne nous trompons pas, la question n'est pas de faire alliance avec T Guilmart mais bien de savoir comment la gauche l'emportera. Continuité après réflexion, concertation avec nos alliés(?). Nous souhaitons l'enrichissement du débat. Malakoff ne doit pas se ghettoïser mais être une réussite de gauche.
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