Ci-après un extrait de ce que dit Delanoë dans ses perspectives2008-2014.
Les nouvelles opérations d’aménagement devront évidemment prendre en compte l’exigence de la densité. Dans ce débat, il faut donc vaincre les tabous, abolir les préjugés, ce qui suppose de n’écarter aucune hypothèse y compris celle de construire des immeubles de grande hauteur (15 à 20 étages) voire davantage, à titre exceptionnel, aux abords du périphérique. Il faudra évidemment prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la qualité architecturale de ces bâtiments, pour assurer leur haute performance environnementale et leur compatibilité avec les exigences du développement durable (desserte par les transports en commun, consommation énergétique maîtrisée). On ne reproduira pas les erreurs passées : il y a de belles tours, pratiques, élégantes, ouvertes. Paris est une ville géographiquement petite, démographiquement dense. Pour que Paris continue de se développer, de se peupler, dans les décennies et les siècles qui viennent, c’est vers le haut qu’il faudra chercher.
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