Nous vous écrivons, à vous, que l’on nomme « éléphants » de notre grand parti, avec notre cœur et notre fébrilité de militants de base, comme l’on dit… Nous nous permettons de vous interpeller suite à toutes les agitations dont la presse nous inonde et inonde notre pays. Vous interpeler car si vous êtes l’intelligentsia du parti, nous en sommes les petites mains. Le 16 novembre a vu la désignation de notre candidate, une femme, mieux… une socialiste, qui de plus a de très grandes chances, si on la laisse faire, de l’emporter. Elle a cette grande chance de l’emporter parce qu’elle propose une approche différente de la politique. Cette approche, elle l’a met dors et déjà en place pendant sa campagne, pendant notre campagne. Elle nous a donné une feuille de route, nous demandant de partir chacun à la rencontre des français, pour les écouter, recueillir leurs propositions, déterminer leurs attentes et leurs priorités… Alors nous petits militants de base, nous avons enfilé nos sacs à dos, que nous soyons convaincus de longues dates ou que notre conviction se fasse en marchant… Nous partons avec courage, et allez, osons le, « bravitude », sur les marchés, dans les débats publics, dans des « café Ségo ». Nous allons à la rencontre de notre pays, nous ouvrons la porte, et ce n’est pas toujours facile. On sait que l’on ne rencontrera pas toujours des gens qui nous attendent, on sait qu’il nous faudra écouter mais aussi convaincre. Nous savons tous cela, et nous y allons parce que nous avons foi en ce que nous faisons, une nouvelle démocratie doit voir le jour, une politique qui se penche vers les citoyens, une politique qui se donne à chacun. Alors quand nous voyons l’agitation, l’impatience de certains, nous les comprenons, certes… Mais nous sommes en colère quand nous voyons nos responsables, enfin certains, profiter de l’extraordinaire tribune que leur offre les médias, pour gémir sur leur sort, pour remettre en cause le calendrier décidé par Ségolène. Calendrier que NOUS appliquons, et qui fonctionne sur le terrain. Alors oui, messieurs les éléphants rangez vos trompes, et laissez nous travailler. Ayez confiance en elle, ayez confiance en nous. Le mouvement que nous agitons avec nos petits bras et nos petits sacs à dos, est comme une vague qui va grossissant et balaiera les habitudes, qui ramènera la démocratie à la place où elle doit être, dans le cœur de chacun de nos compatriotes. Nous ne sommes pas là pour attendre une place, pour espérer un maroquin, nous sommes là pour que notre pays redresse la tête, pour que chaque français se sente impliqué dans les décisions que prennent ses dirigeants, y compris le dirigeant suprême. Le parti n’est pas à votre service, ni au nôtre, et les « anciens militants » nous le répètent assez régulièrement, nous nous devons d’être à son service. Vous voulez faire quelque chose, proposez ! Allez –y, venez sur l’ensemble des territoires dont beaucoup d’entre vous sont des élus. Vous avez cette chance d’être connus et reconnus, redescendez au niveau des sections et regardez, écoutez le travail formidable qui est fait. Nous voudrions ici saluer chacun des militants qu’ils soient « Ségolistes » ou non… Beaucoup ont accusés le coup du vote et de la défaite de leur champion lors de l’investiture, mais beaucoup aussi ont redressés la tête et se battent maintenant… Messieurs les éléphants, rangez vos trompes, pour que nous « petites mains » nous puissions sans états d’âme et en toute quiétude faire notre travail de militant de base, sans être interpellé sur des propos ou des non-dits venant de notre propre famille politique. Messieurs les éléphants rangez vos trompes car il sera bientôt temps de la ressortir, et de barrir, sans se tromper de cible, le moment opportun… Isabelle Wayaffe et Patrick Profit - Clamart et tant d'autres ...
Je suis une vieille moustache nous a t-il dit sans pourtant ratiociner un seul instant. Il a la démarche hautement estimable d'un vieil intellectuel allant courageusement comme un militant de base battre les estrades où il est appelé. Refusant justement les débats qui n'auront de pertinence qu'après les législatives et consacrant son nom et son verbe à défendre l'idée de gauche. Il est mm allé jusqu'à défendre Marx, regrettant que les déviations staliniennes ne lui aient pas laisser sa chance de prospérer dans les pays riches. Quel avocat! Les bons mots "socialistes" ont déjà été relevés sur le site de Catherine. D'autres étaient également savoureux même s'ils appartiennent déjà au passé: Maggie Thatcher a les lèvres de Marylin Monroe et les yeux de Caligula faisait-il dire à Mitterrand. L'idée que certains collectionnent les mandats comme des breloques alors que Catherine va se consacrer entièrement à sa tâche. Gentiment éraflé les gérontes du sénat.
Dit sa vue sur le (non-)devoir de repentance en répétant qu'un fils n'est pas responsable des fautes de son père. Dit son incompréhension des traitres (il n'a mm pas prononcé ce mot bien sûr) lui le fidèle ami de la gauche.
Dit son espoir de voir une députée socialiste enfin élue dans le 92, de forcer une cohabitation ou à tout le moins de constituer une opposition aussi forte que possible. Nous partageons ses souhaits.