Désirs d'Avenir Malakoff

Ségolène en septembre

Interview à VSD

VSD. Souhaitez-vous devenir premier secrétaire ?
S. R. On verra. J’ai été candidate de tous les socialistes et je ne peux pas me permettre d’entrer dans cette bataille de chiffonniers, de courants et d’exclusions. J’ai une responsabilité politique et je verrai le moment venu la meilleure façon de l’assumer.
VSD. Qu’avez-vous découvert en vous que vous ne soupçonniez pas ?
S. R. Ma capacité de résistance. J’ai ressenti une force intérieure parce que, à un moment, j’ai eu le sentiment très aigu de porter l’histoire des autres : celle de la première femme qui va peut-être accéder à la présidence de la République. De toute façon, je ne peux ni reculer, ni flancher, ni m’agenouiller, ni avoir d’états d’âme. Il en va aussi de la rénovation du socialisme, qui doit rester une force structurante dans la politique française. La première chose à laquelle j’ai pensé lorsque j’ai été attaquée, c’est aux millions de gens qui attendent que leur vie s’améliore. Puis, à ce que les socialistes restent unis. Je me suis dit que, lorsqu’ils entendent que je n’ai pas les « qualités humaines » pour me présenter et que je suis une « candidate de seconde zone », eux aussi allaient être touchés.
VSD. Vous vous comparez à Jeanne d’Arc, vous citez les Évangiles. Pourquoi vous situez-vous sur le registre du martyr ?
S. R. Je préfère pardonner que rendre des coups bas. Je défends la laïcité et je n’ai aucune ambiguïté là-dessus. Mais il existe des pensées profondes universelles et je ne vois pas au nom de quoi je vais m’interdire de les exprimer. Ça fait aussi partie de ma personnalité d’énoncer des vérités profondes. Évidemment, pour les esprits étroits et technocratiques, mieux vaudrait ne s’en tenir qu’aux propos politiciens. Il faut parfois des propos qui transcendent. On ne peut pas à la fois demander au Interview à VSD

VSD. Souhaitez-vous devenir premier secrétaire ?
S. R. On verra. J’ai été candidate de tous les socialistes et je ne peux pas me permettre d’entrer dans cette bataille de chiffonniers, de courants et d’exclusions. J’ai une responsabilité politique et je verrai le moment venu la meilleure façon de l’assumer.
VSD. Qu’avez-vous découvert en vous que vous ne soupçonniez pas ?
S. R. Ma capacité de résistance. J’ai ressenti une force intérieure parce que, à un moment, j’ai eu le sentiment très aigu de porter l’histoire des autres : celle de la première femme qui va peut-être accéder à la présidence de la République. De toute façon, je ne peux ni reculer, ni flancher, ni m’agenouiller, ni avoir d’états d’âme. Il en va aussi de la rénovation du socialisme, qui doit rester une force structurante dans la politique française. La première chose à laquelle j’ai pensé lorsque j’ai été attaquée, c’est aux millions de gens qui attendent que leur vie s’améliore. Puis, à ce que les socialistes restent unis. Je me suis dit que, lorsqu’ils entendent que je n’ai pas les « qualités humaines » pour me présenter et que je suis une « candidate de seconde zone », eux aussi allaient être touchés.
VSD. Vous vous comparez à Jeanne d’Arc, vous citez les Évangiles. Pourquoi vous situez-vous sur le registre du martyr ?
S. R. Je préfère pardonner que rendre des coups bas. Je défends la laïcité et je n’ai aucune ambiguïté là-dessus. Mais il existe des pensées profondes universelles et je ne vois pas au nom de quoi je vais m’interdire de les exprimer. Ça fait aussi partie de ma personnalité d’énoncer des vérités profondes. Évidemment, pour les esprits étroits et technocratiques, mieux vaudrait ne s’en tenir qu’aux propos politiciens. Il faut parfois des propos qui transcendent. On ne peut pas à la fois demander aux responsables politiques d’être de vrais chefs de file et leur reprocher de tracer des pistes originales, d’user d’expressions qui correspondent à une densité humaine.
VSD. Pensez-vous avoir un destin à accomplir ?
S. R. J’ai déjà ce destin. Donc, il a fallu que j’y croie pour assumer cette tâche malgré les embûches. Je n’ai pas surgi par hasard, comme certains voudraient le faire croire. Je pense que cet itinéraire n’est pas terminé. Si je le souhaite, si je suis bien accompagnée sur ce chemin et si cela correspond à l’intérêt du pays le moment venu.

Déplacement au Québec
Ségolène Royal a cherché au Québec des réponses à quelques questions d'actualité importantes en France au cours d'un voyage où elle a été parfois accueillie comme une "rock star".
La visite de Mme Royal a suscité un vif intérêt dans la province francophone, les médias la suivant pas à pas, tandis que des étudiants se bousculaient pour assister à son discours, mercredi, à l'Université de Montréal.

Segolène en Italie

"Ce que vous faîtes en Italie doit nous inciter à accélérer la rénovation du Parti socialiste"

Professions de foi

Les socialistes de Malakoff vont désigner le 4 octobre la tête de liste aux municipales et la candidate (puisqu'il a été décidé que cela serait une femme) aux cantonales. Les professions de foi ont été transmises aux militants. Je les aurais souhaitées plus nombreuses pour refléter davantage encore la vitalité du mouvement socialiste. Mais elles sont déjà très riches. Désirs d'avenir entend participer aux débats qui s'annoncent.

Nous pensons ne pas être tenus de faire liste commune au premier tour avec les communistes. Il faut pour cela que nous présentions un programme fort et structuré à tous les électeurs y compris ceux n'appartenant pas à la famille de gauche et qui leur permette de nous rejoindre. Il est en cours d'élaboration sous les meilleurs auspices.

Nous devons profiter des avancées récentes, du nombre important de militants qui sont venus dernièrement grossir les rangs du PS et des tendances qui se dégagent.

Nous suggérons d'axer notre campagne sur la participation croissante de nos concitoyens à la vie de la cité. La démocratie participative doit être développée à tous les niveaux tant au sein du conseil municipal que de la Section. Les comptes-rendus de mandat doivent y être plus nombreux. La politique de la ville doit y faire plus souvent l'objet de discussions élargies et de prises de décisions plus collégiales.

Notre programme traitera de tous les aspects qui tiennent au cœur de nos concitoyens: social, logement, santé, urbanisme, cadre de vie, développement durable... Le rôle des associations est primordial.

L'engouement que suscite ce programme en cours d'élaboration fait augurer d'une belle dynamique. Nous invitons tous nos lecteurs à nous rejoindre dans ces débats.

L'impasse

On sent bien dans ce qu'en publient Libé et Le Monde l'étendue de la chaude amitié socialiste dont Lionel entoure Ségolène. Cela fait chaud au cœur. Même si l'on devine confusément que les futurs succès socialistes aux prochaines municipales ne seront pas forcément dus au florilège livresque de la rentrée.

Je pensais jusqu'à présent que Lionel était un homme politique intègre qui n'avait simplement pas compris le rôle de la com en politique (le verbe est action pour un Président), mais là je suis gêné par le trop plein de fiel qui suinte de sa plume.

Ses analyses ne sont pas toujours fausses quand il dit que la campagne a manqué de contenu politique, même s'il veut bien reconnaître à Ségolène la justesse de ses intuitions sur l'ordre, l'autorité et la valeur travail. Il oublie ou critique la démocratie participative ou la personnalisation du pouvoir (avatar américaniste) demandées par les Français. Il voit pour cause de la défaite de 2002 le cynisme suicidaire de camarades socialistes qui se sont retournés contre lui mais il a l'air de penser que c'était justifié en 2007!

Il sent bien que Sarko par ses amitiés, ses vacances, alors qu'il tient sa légitimité du peuple, risque de mettre en péril l'équilibre nécessaire entre les groupes sociaux. Que les tendances dominantes de la mondialisation et de la financiarisation favorisent les détenteurs de capitaux aux dépens des titulaires du revenu du travail et qu'il faut freiner ces tendances lourdes pour maintenir nos grands équilibres économiques et sociaux et une certaine vision de notre identité nationale.

Il préconise enfin la refondation de l'identité d'un PS aspirant à être reconnu comme le grand parti de toute la gauche. Vrai, mais la gauche ne représente guère plus de 35%. Ségolène a justement cherché à élargir la base de cet électorat traditionnel.

Ces dernières années ont manqué de discipline démocratique; en 2002, en 2005 et en 2007. Les militants avaient pourtant été clairs. Cessons cette polyphonie ou accordons nos voix. Lionel n'a malheureusement fait qu'émettre une nouvelle fausse note. Un leader doit émerger à l'automne 2008.

Ma préférence va à Ségolène bien sûr.

Reconstruisons une tour Malakoff

La prise de la tour Malakhov par les zouaves de Mac Mahon, allié aux Anglais marqua en 1855 la fin de la guerre de Crimée. Chauvelot, un promoteur philanthrope, décida de construire une tour Malakoff pour célébrer cet évènement dans un quartier de Vanves qui allait devenir notre commune en 1883. (C'est une belle histoire à lire sur le site de la Mairie).

La tour fut rasée en 1870 sur ordre du maire anti-communard de Vanves.

Aujourd'hui les immeubles de grande hauteur font un retour dans l'actualité des portes de Paris. Je propose donc que l'on construise une tour Malakoff (ou Chauvelot) de 50 étages qui marquerait la nouvelle vitalité de notre commune. Il n'y a pas que Santini qui sait construire!

On pourrait y loger un luna park (comme Chauvelot encore), des bureaux, des logements sociaux et privés, un restaurant tout en haut, un musée de la Commune pour marquer ce grand moment de notre histoire et pleins d'autres choses qui seraient déterminées par referendum des malakoffiots.

Manifeste pour une gauche moderne

UNE SOCIÉTÉ PLUS JUSTE 

La gauche est la force de ceux qui sont sans force, la voix de ceux qui sont sans voix. Elle l'est à l'échelle des nations, en prônant, au nom de ses valeurs universelles, un ordre mondial fondé sur la paix, le droit et le développement. Elle l'est à l'échelle de chaque société, en se battant contre la fatalité qui enfermerait les plus démunis dans leur destin social. Elle lutte pour que les cartes soient sans cesse rebattues, que l'égalité des chances progresse, que la redistribution sous différentes formes corrige les inégalités de situation. En défendant d'abord les exclus, les ouvriers, les employés, les classes moyennes, elle fait avancer l'intérêt de tous : une société plus juste est aussi une société plus heureuse, plus dynamique et plus sûre.

La gauche refuse le déterminisme de la naissance, la fatalité de l'exclusion et l'immobilisme de la résignation. Elle se bat pour créer plus de richesses, économiques, sociales, culturelles. Elle se bat pour que ces richesses soient toujours mieux partagées entre les individus, entre les classes sociales, entre les générations. Elle sait que la justice n'est pas seulement ici et maintenant. Elle s'attache au long terme, à l'exigence de créer un monde meilleur pour ceux qui suivront. Voilà pourquoi elle considère la révolution environnementale comme une dimension essentielle de sa vision du monde. Elle croit dans le progrès.

Comme toutes les gauches du monde, la nôtre est comptable de cet espoir de justice. Mais elle ne parvient pas à le porter dans la durée. Elle n'a jamais gagné deux élections générales consécutives, comme si elle était vouée à décevoir. Les classes populaires se détournent d'elle, comme si elle était un luxe pour ceux qui ont le temps du rêve. Pourtant, la France a besoin d'une gauche qui ait l'envie de gagner, et la capacité, une fois au pouvoir, de changer la vie.

Portes et fenêtres largement ouvertes

Ségolène l'a dit à Melle:
"Nous inscrivons notre action dans le cadre des économies de marché et s’il faut l’écrire, écrivons-le une fois pour toutes. Mais nous ne faisons pas confiance au marché pour assurer la justice sociale et la cohésion démocratique des sociétés, et s’il faut le dire disons-le.
Le marché se dirige spontanément vers là où il y a du pouvoir d'achat. Il n'est pas, contrairement à une gentille comptine des théoriciens libéraux, lucide sur les nouvelles demandes sociales, les souffrances, les carences.
Il s’y engouffrera quand l’action politique et les évolutions de la société auront créé le mouvement et le mouvement, le besoin. 
Les socialistes allemands ont une devise, le marché chaque fois que cela est possible, l’Etat chaque fois que cela est nécessaire. Nous, socialistes français, nous pouvons y ajouter la juste place des services publics.
Les socialistes ne doivent pas rester entre eux. Nous avons vocation par la dynamique des débats au service des problèmes des gens que nous impulserons à favoriser les convergences de toute la gauche, des communistes, des radicaux, des écologistes et, s’il le souhaite, avec le Modem".

En Italie  le 9 septembre, elle était invitée de la Fête nationale de l'Unità organisée par le Parti des Démocrates de Gauche italien.
La gauche y a battu Silvio BERLUSCONI en rassemblant une large coalition. Les formations regroupées dans "l'Olivier" envisagent depuis un an de fusionner et de se dépasser pour créer un nouveau parti : le Parti Démocrate.
La naissance de ce Parti Démocrate donnera lieu à un vote participatif populaire le 14 octobre prochain. Les initiateurs de ce processus ont promu, parmi les candidats, toute une nouvelle génération de leaders et de nombreuses femmes (les candidatures respectent strictement la parité). Ségolène a souligné que ce processus en Italie d'union et de démocratie participative est un exemple utile pour la France alors que le PS engage un travail de rénovation de ses idées, de sa stratégie d'alliance et de son fonctionnement.

Pourquoi cela ne pourrait-il se produire à Malakoff?

Hier soir à la section

Réunion animée hier soir. Débats d'idées de haut niveau. Je regrette qu'il n'y ait pas de compte-rendu pour que tous les militants puissent en profiter.

Je reviens juste sur quelques points discutés.

- Les cantonales: J'étais aussi candidat pour ces élections là mais la fédération a décidé au nom de la parité que les candidats devaient être des femmes éventuellement supplées par des hommes. C'est une bonne décision même si elle est un peu tardive et si elle n'a pas suscité autant de candidatures féminines que si elle avait été connue avant. La candidate  et sa profession de foi d'hier me conviennent tout à fait et je les supporte pleinement. La clôture des listes étant repoussée à demain, je suggère toutefois que d'autres candidates se manifestent et je me propose même de les aider et éventuellement d'en être le suppléant. Je pense en effet que la multiplicité des candidatures enrichit le débat.

- Où en est la gauche? Où va la gauche? Ce débat va se poursuivre au PS tout au long de la campagne, comme chez les communistes ou parmi les antilibéraux et ne sera pas tranché que nous aurons déjà élu notre conseil municipal. Il faut donc bâtir un programme sur la base du bilan de la mandature qui s'achève et ouvrir grand les portes et les fenêtres à tous ceux qui voudront nous rejoindre sur notre programme. Nous ne pouvons pas laisser l'ouverture à Sarko. Nous sommes des réformateurs et non des conservateurs. Nous devons vivre à notre époque.

- Quelle critique du gouvernement? Comme l'a dit S. hier il ne faut oublier à aucun moment de revenir  sur l'incongruité des cadeaux fiscaux faits pendant les vacances aux plus riches. Par contre il faudra être plus sélectif sur les régimes spéciaux. Nous ne pouvons critiquer tout azimut car la critique deviendra contre productive.  

Je suis candidat

Chères, chers camarades,

Oui, j’ai décidé d’être candidat aux municipales et d'investir mes modestes moyens dans une participation à l’avenir de Malakoff, au débat et à la vitalité démocratique de notre ville. Je ne suis pas candidat pour obtenir un mandat. Je suis candidat pour contribuer à faire naitre une nouvelle dynamique démocratique, sociale, culturelle, urbaine, économique, environnementale pour tous les Malakoffiots eux-mêmes.

Si vous en décidez ainsi, vous me confierez la mission d’incarner le changement en donnant aux Malakoffiots un désir d’avenir. Seuls les socialistes rassemblés peuvent accomplir cette mission. La campagne municipale sera victorieuse si nous le méritons et si nous choisissons la bonne stratégie en plus de continuer à être présents sur les marchés et ailleurs. Forts de nos convictions, nous sommes capables de rassembler toute la gauche - et au-delà - à Malakoff.

J’ai envie de construire avec vous, sur la base de ce qui a déjà été fait ensemble et du bilan de la mandature qui nous sera présenté prochainement. J’ai envie de faire bouger les frontières, et en cohérence avec le passé de me projeter dans les temps qui viennent. J’ai donc besoin de vous. J’ai besoin de toutes les opinions, de toutes les expériences, et des critiques aussi. Ce site de Désirs d'avenir, qui se veut portes et fenêtres grandes ouvertes, y contribuera modestement - ou non - à la hauteur de votre participation, parce que je souhaite que vous vous y exprimiez de manière plus libre encore.

Pendant les 3 dernières années où j'ai pu me consacrer davantage à la chose publique, et en particulier à Malakoff, j'ai constaté que l’expression réelle et sincère des citoyens montrait combien l’intérêt général est difficile à définir, surtout quand il y a des raisonnements estimables mais contradictoires, des citoyens eux-mêmes. Nous avons besoins de confronter nos vécus, mais aussi nos rêves et nos aspirations pour le Malakoff que nous voulons vivre ensemble. Pendant ces six mois qui nous séparent de mars 2008, je vous propose de faire avec moi et avec l’équipe que j'aurais choisie, le dessin du Malakoff que nous aimons, et pour lequel nous voulons agir concrètement.

Dans cette nouvelle perspective, je souhaite rassembler des femmes et des hommes en une équipe plus moderne, plus transparente et bien sur paritaire. Je n'ai pas choisi Malakoff, pas plus que Paris où j'ai habité pendant 50 ans et où j'ai encore mon bureau. Mais il se trouve simplement que je vis à Malakoff et que j'ai envie d'y être utile. Des femmes et des hommes, Margatté en tête, ont collectivement servi Malakoff avec des résultats tout à fait honorables, mais aussi des insuffisances. Pour être efficace, nous devons renouveler nos analyses et nos modes d’action.

Je souhaite que l’équipe qui dirigera Malakoff de 2008 à 2014 ait une certaine culture démocratique et une certaine manière de faire de la politique. Ces valeurs qui permettront à notre ville de progresser encore. J’ai envie que cette équipe représente la diversité d’origine, de culture, et de passion qui font une ville, notre ville.

Je voudrais aussi profiter de cette profession de foi pour dire l'intérêt des règles démocratiques. Le respect vis-à-vis des autres candidats et des militants, c’est accepter de débattre sur le fond de nos convergences, mais aussi de nos divergences de priorités, de méthodes et de vision de la fonction d'élu municipal, pour éclairer démocratiquement le choix de chacun. La campagne interne qui s'ouvre est une nouvelle occasion d’un dialogue direct et politique dans ce que ce dernier terme a de plus noble.

Luc Delaby

PS:

A l'heure où "je mets sous presse", notre secrétaire de section m'informe que n'ayant pas fait part de ma décision au secrétaire fédéral, ma candidature ne saurait être retenue. J'en suis désolé. Je souhaite aux candidats socialistes les meilleures chances de succès. Les lecteurs attentifs reconnaitront les emprunts que j'ai faits à Ségolène et à B Delanoë.

C'est la rentrée

Chaque socialiste porte toujours en soi des désirs d'avenir. Ségolène les a réexprimés dans ses discours de Melle et La Rochelle.  "Organiser un grand parti moderne, portes et fenêtres largement ouvertes sur la société". Nous portons tous l'espoir de lendemains plus justes que ceux promis par la droite.

La réflexion sur l'avenir du PS est engagée même si c'est en rangs dispersés. Nous sentons le besoin d'une rénovation ou d'une refondation du Parti sur la base des vraies valeurs de gauche profondément actualisées. Le consensus tend d'ailleurs à s'établir peu à peu sur de nombreux points:

- Porter un autre regard sur la mondialisation. Cesser de la considérer comme le mal absolu mais plutôt comme un défi à relever. Dédiaboliser le libéralisme et participer à l'économie de marché. En en gommant les aspects excessifs et insupportables.

- Redevenir moteur en Europe; "on ne peut pas devenir le Schtroumpf grognon de l'Europe".

- Les Français sont las des affrontements idéologiques. Il convient que notre rénovation contribue à l'apaisement des rapports politiques et pour l'instant il est mis en pratique par Sarko après que Bayrou en ait eu l'intuition. Eviter les pièges de l'ouverture tout en ayant l'intelligence de comprendre l'aspiration à l'entente nationale dont seul Sarko profite aujourd'hui à plein.

- Ne pas oublier une vraie prise en compte de l'environnement que nous ne pouvons plus déléguer aux seuls Verts.

- J'y ajouterais que le PS est aujourd'hui encore un parti d'opposition. Cela ne signifie pas une critique tout azimut: au risque de se disqualifier, on ne peut pas mettre dans le même panier paquet fiscal et relance de l'Europe, toujours plus d'avantages aux nantis et déblocage de l'idée d'Europe qui nous protège des guerres depuis plus d'un demi siècle. Il convient d'être sélectif dans nos critiques et au PS d'être particulièrement attentifs aux critiques personnelles dont l'effet négatif n'est plus à démontrer

Les municipales approchent et la section s'active. Malakoff est au cœur de la question stratégique des alliances. Le Parti Communiste est appelé à disparaître dans les prochaines années comme il a disparu de nombreux paysages politiques européens. Le choix est schizophrénique pour un malakoffiot. Le programme commun n'a plus lieu d'être au niveau national à raison de la disparition du PC. Nous sommes des progressistes et des réformistes. Un rapprochement avec le centre démocrate quant il aura cessé d'osciller entre des non-choix à l'échelon national peut faire l'objet d'un débat, mais le Modem n'existe pas dans notre circonscription. La question que nous nous posions dans ces colonnes il y a quelques mois est toujours d'actualité. Faut-il rester dans l'alliance municipale actuelle avec les communistes et si oui pourquoi?

Merci encore à Sophie pour son engagement qui a contribué pour une bonne part aux 63% recueillis par Ségolène au deuxième tour de la présidentielle à Malakoff. Elle va cruellement faire défaut à ce blog.

Pourquoi j'arrête ...

Après avoir crée et animé ce blog pendant plusieurs mois avec Luc et David, je souhaite arréter mon engagement en tant que responsable de Désirs d'Avenir sur Malakoff. Je reste adhérente de DA à titre "privé" pour suivre l'évolution de cette association.

Pendant toute la campagne interne du Parti Socialiste et la campagne des présidentielles, j'ai été fidèle à Ségolène Royal; j'ai soutenu et défendu ses actes et ses prises de positions; j'ai trouvé qu'elle faisait bouger les lignes de notre Parti, qu'elle innovait dans de nombreux domaines, qu'elle nous faisait réfléchir sur notre mode de fonctionnement, sur nos positions envers tel ou tel sujet, qu'elle modernisait notre image et celle de la France.

Je suis fière du résultat que nous avons réalisé sur Malakoff avec + de 63% des malakoffiots qui lui ont donné sa voix au 1er tour.

Mais aujourd'hui, je souhaite reprendre ma liberté !

Le Parti est dans une grande phase de rénovation et il en a besoin; nous allons nous réunir dans des commissions thématiques par section dans les mois à venir, nous allons voter pour nos candidats pour les procahines échéances : éléctions cantonnale et municipale.

Pour faire ce travail sereinement, j'ai besoin de n'avoir aucune attache, je souhaite être critique de tout, choisir ce qui me plait ou me déplait chez l'un-e- ou chez l'autre. Et tout cela, non pas en fonction d'une personne mais en fonction des idées.

Il me semble qu'aujourd'hui, Ségolène Royal ne représente pas l'avenir de notre Parti. Pas plus que Fabius, DSK, Jospin, Hollande, pour ne citer que les éléphants les + lourds !

J'ai été choquée par la "désinvolture" avec laquelle elle s'est dédouanée de valeurs qu'elle avait défendues pendant la campagne mais auxquelles elle ne croyait pas. Sa légereté sur les "improvisations" dont elle a fait preuve me laisse perplexe ...

Peut être Ségolène Royal sera t'elle de nouveau demain notre leader...mais il est trop tôt pour choisir maintenant.

Je peux paraître opportuniste mais j'assume !

Le Parti Socialiste a un travail énorme à fournir sur ses ambitions et son positionnement, c'est un travail lourd et passionnant qui nous attend, que nous devons réaliser rapidement si nous voulons contrer Nicolas Sarkozy dès 2012.

En route pour cette nouvelle aventure, rejoignez nous vite à la section de Malakoff, nous avons besoin de vous tous !

Bien amicalement - Sophie

Section PS de Malakoff - 42 rue Pierre Larousse - permanence le samedi de 10 à 12h, mail : [email protected]