« Mesurons d’abord l’énorme désir de renouvellement du personnel politique et de changement de génération, dans lequel il faut situer nos choix. Quatre ans et demi après le 21 avril 2002, l’appareil a maintenu le gouvernement Jospin à la Direction, refusé l’inventaire de nos erreurs, diabolisé les nouvelles idées que vous avons avancées avec toute la génération de jeunes élus que nous sommes et empêché la rénovation du projet et des pratiques. (…) Ceux qu’on appelle les éléphants seront sévèrement sanctionnés pour avoir abusivement occupé l’espace politique du parti en empêchant l’avènement, par la transmission des compétences, d’équipes et d’idées nouvelles. » Et Arnaud Montebourg ajoutait à propos de la candidature de Ségolène Royal à l’investiture du Parti socialiste « Je crois que nous ne pouvons nous tenir à l’écart de cette aspiration au renouvellement, ni prêter main forte à quiconque voudrait empêcher sa réalisation. » En 2006, la majorité des adhérents socialistes a eu raison de soutenir la démarche initiée par Ségolène Royal. Deux raisons m’ont décidé à poursuivre ce chemin ouvert par les rénovateurs depuis 2003 et poursuivi par Ségolène Royal depuis 2006 : Dans notre département des Hauts-de-Seine, nous sommes en première ligne face à la droite et nous connaissons Nicolas Sarkozy depuis longtemps. Certes, nous avons perdu en 2007 une bataille. Mais pendant 4 ans, face ce Président omnipotent, il faut que la gauche soit capable de se faire entendre. Seule une équipe socialiste profondément renouvelée, rassemblée autour d’un premier secrétaire d’envergure, sera en mesure d’affronter la formidable machine de guerre médiatique et politique de Nicolas Sarkozy. Nous ne remporterons pas de nouvelles batailles politiques au plan national, si nous ne gagnons pas au préalable la bataille idéologique. Et pour cela, il faut réarmer notre Parti qui navigue parfois entre vieilles lunes d’hier et synthèses brouillones. Ségolène Royal a proposé de débattre sans tabou sur les grands sujets qui intéresse nos concitoyens. Elle a commencé, avec d’autres, à préparer cette bataille idéologique. La contribution est une première étape. Amplifions ce mouvement et préparons ainsi les victoires de demain. Pour la première fois depuis 2003, il n’y aura pas de « motion » des rénovateurs. Est-ce à dire que la rénovation n'est plus une priorité ? Je ne le crois pas. Simplement, la rénovation hésite sur le chemin à emprunter. En faisant un choix clair, celui de la contribution « Combattre et proposer », éloignons le spectre d’un congrès tactique contre untel ou unetelle. Faisons le choix de la cohérence des idées, de la clarté des orientations et de la rénovation du Parti. Pour que tous les chemins de la rénovation mènent à Reims.
Repris sur le blog d'Alexis Bachelay.
Pour lire la contribution:
http://www.congresutileetserein.com/files/contributionsegoleneroyal.pdf
Pour signer: http://formulaire.congresutileetserein.com/
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